Faire son deuil
En juillet 2011, la maladie t'as emporté ma Douce Baïla
Je suis restée là, seule, noyée dans mon chagrin et mes larmes, une partie de moi s'est envolée ce jour là. Certes, le temps a joué en notre faveur en nous accordant neuf magnifiques mois de sursis, nous permettant ainsi de vivre intensément notre complicité et notre amour
Saches, que je n'ai jamais ressenti le moindre sentiment de culpabilité pour t'avoir laissé partir sereinement et dignement dans mes bras, sur ton canapé, me chuchotant à l'oreille ton dernier soupir de soulagement. Ce doux chuchotement restera gravé à jamais dans ma mémoire
Ton doux regard s'est éteint le vendredi 15 juillet 2011 à 11h40 et je n'oublierai jamais cette journée ou la mort est venue te prendre sous mes yeux et dans mes bras
Le lundi 18 juillet, ton corps devenait cendres, j'ai alors compris que je mettrais des années à m'en remettre
Je ne pensais plus qu'à toi mon Ange mais dis-moi comment vais- je pouvoir faire mon deuil et atténuer ma souffrance sans toi à mes côtés ?
Après une telle épreuve
Il m'a été conseillé de m'entourer de la famille, des amis, de sortir, de partir en vacances, de ne pas adopter un nouveau compagnon, d'éviter tous les endroits que nous aimions partager ensemble et où il faisait bon vivre ta tête posée sur mes genoux pendant des heures sous les doux rayons du soleil, de ne pas me sentir coupable de t'avoir soulagé, de retrouver le sourire, de ne plus penser à toi, de prendre le temps de t'oublier
Mais bien au contraire, je ne voulais en aucun cas effacer tous nos moments de complicité et ton regard de mes pensées, je ne pensais plus qu'à nous deux
Un état de déprime s'est installé immédiatement
Je n'avais plus goût à la vie, je m'isolais pour pleurer, je retournais aux endroits que nous avions partagés, je t'y voyais encore, je me sentais soulagée de t'avoir offert la plus jolie fin de vie qu'il soit et que tu méritais après toutes ces années de passion partagées au quotidien
Le 15 juillet 2011
Jour ou tu m'as chuchotté à l'oreille ton dernier soupir est l'un des moments le plus difficile à surmonter, cependant je ne veux pas et ne souhaite pas oublier ce dernier souffle de soulagement et d'adieux
Je me surprends aujourd'hui à sourire en pensant à toi et à nos moments de complicité. Ces moments sont aussi partagés au quotidien avec Baïa car nous faisons tout ensemble
Certes, je ne peux plus te voir, te sentir, te caresser mais tu vivras toujours dans mon coeur, même si ma vie ne sera plus la même sans toi, ma Douce ! Baïa me permet de croire que tu es encore à mes côtés, près de moi
Baïa te ressemble tant physiquement et sa personnalité est à l'identique la tienne, ensemble nous avançons pas à pas sur le chemin de la passion fusionelle, ce qui me permet aussi de penser à toi plus sereinement
Tant que je me souviendrai de toi, tu resteras vivante à travers moi, il n'y a pas un jour sans que je pense à toi
Du haut de ton Paradis Blanc, il te faut continuer à veiller sur tes compagnons d'infortune qui n'ont pas eu la chance de vivre ta vie
Ta maîtresse qui t'aime
Date de dernière mise à jour : 19/08/2021